« Allez, puisqu’on parle d’immigration et que sa source intarissable vient d’Algérie depuis son indépendance en 1962, je te propose un retour à la véritable situation algérienne que tu ne ne liras pas dans les média de la presstituée. Voici le constat désabusé des intellectuels algériens tels que Boualem Sansal en ce début de millénaire : « En un siècle, à force de bras, les colons ont, d’un marécage infernal, mitonné un paradis lumineux. Seul l’amour pouvait oser pareil défi, (…) Quarante ans est un temps honnête, ce nous semble, pour reconnaître que ces foutus colons ont plus chéri cette terre que nous, qui sommes ses enfants. (…) Trente ans après l’indépendance, nous voilà ruinés, avec plus de nostalgiques que le pays comptait d’habitants et plus de rapetoux qu’il n’abritait de colons. Beaucoup d’Algériens regrettent le départ des Pieds Noirs. S’ils étaient restés, nous aurions peut-être évité cette tragédie ». Quant à la journaliste Malika Boussouf elle écrit : « Si les Pieds Noirs n’étaient pas partis en masse, l’Algérie ne serait peut-être pas dans l’état désastreux dans lequel elle se trouve ». En refermant son manuscript Raskate conclut – Nous en arrivons donc au constat que ce sont des Algériens qui prennent aujourd’hui la défense de la colonisation française ! Ce qui compense les propos de leur président Bouteflika comparant la colonisation française avec l’occupation de l’Allemagne nazie…
Ceci est une reconnaissance tardive de ce que l’histoire officielle d’inspiration marxiste avait imprimé dans nos esprits. J’en veux pour preuve que l’historien Jacques Marseille alors qu’il était un étudiant communiste avait choisi pour sujet de thèse de doctorat d’établir le bilan colonial économique de la France, dans l’idée de démontrer combien celle-ci avait pillé ses colonies. Quelle ne fut pas alors la surprise de cet idéologue de découvrir que c’était l’inverse, en s’apercevant que la colonisation française avait provoqué un déficit global de 70 milliards de Francs-or dans notre économie ! Soit trois fois l’aide US du Plan Marshall post-IIe Guerre Mondiale, souligne Christopher Lannes en rendant hommage à l’honnêteté intellectuelle de Jacques Marseille, dans sa chronique historique de « la Petite Histoire » sur la télé en-ligne TV Libertés. Ce lourd déficit a plombé l’essor économique de la France durant des décennies, retardant notre entrée dans la compétition internationale à l’aube de la mondialisation. Et puisqu’il est interdit d’évoquer les bienfaits de la colonisation, Christopher Lannes les énumère avec délectation « au début des années 1960, la France se retirait d’Afrique en y laissant 2000 dispensaires, 600 maternités, 220 hôpitaux, 18 000 km de voies ferrées, 215 000 km de piste roulante, 50 000 km de routes goudronnées, 63 ports, 196 aérodromes, 16 000 écoles primaires, 350 collèges et lycées… » Dans le genre divorce aux dépens du père de famille, il est difficile de faire mieux, conclut Raskate en levant les yeux de son manuscript.
– Tel fut donc l’aspect économique du « fardeau de l’Homme Blanc » français envers ses colonies… – Mais pourquoi nous, Français, sommes-nous de la sorte accablés par ce complexe de culpabilité post-coloniale ? – La faute n’en revient pas seulement à la doxa marxiste chargé de véhiculer l’inversion accusatoire propre à la Synagogue de Satan, relayée par la toute puissante franc-maçonnerie interdisant toute remise en question ; c’est pourquoi Lannes conclut sa chronique vidéo en citant l’historien Bernard Lugan, un spécialiste éclairé de l’Afrique : « Le corps enseignant est décérébré et nos hommes politiques n’ont rien au fond de la culotte ». Ce qui démontre la tragique efficacité du féminisme castrateur dans nos sociétés occidentales… »
extrait d’ Eveilleurs de l’Aube #1 Remise en Question © Salik de Bonnault
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