« Ils empruntaient maintenant une petite route qui montait raide, et passait au pied du fameux village de Rennes-le Château, auréolé de mystère depuis que fin 19e siècle son curé, l’Abbé Saunière, y avait découvert un trésor. Ceci avait donné naissance à toute une mythologie locale qui avait inspiré nombre d’écrivains férus d’ésotérisme au cours de la deuxième moitié du 20e siècle. C’était avant le succès du best-seller de Dan Brown, le Da Vinci Code, dont l’intrigue était liée à l’église Ste Marie-Madeleine, dominant cette éphémère capitale des Wisigoths début 5e siècle, devenue par la suite un fief des Mérovingiens, qui seraient les descendants de Jésus et Marie-Madeleine. Connu sous le nom de Rhedae au 7e siècle cette opulente bourgade n’était plus aujourd’hui qu’un charmant village de moins de cent habitants. Au 7e siècle était venu s’y réfugier Dagobert II, dernier roi Mérovingien dans les veines duquel aurait coulé par conséquent le Saint Graal, le “San Real”, le sang royal des deux lignées d’Israël, qu’il aurait transmis par son union avec Gisèle, une Wisigothe fille du Comte de Rhedae de qui serait né Sigisbert IV. Celui-ci surnommé le “rejeton ardent” serait donc un “Disposiny”, un descendant de la famille de Jésus dont la dynastie Habsbourg serait un rameau. Jusqu’à nos jours Rennes-le-Château avait vu défiler des grands de ce monde et inspiré bien des auteurs. » extrait d’Eveilleurs de l’Aube #1 Remise en Question © Salik de Bonnault
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