Quelle magnifique renaissance pour cette femme courageuse, véritable phénix dont le sens de l’honneur exemplaire pour avoir refusé d’être une balance envers le Parquet Financier lui a valu d’être ainsi évoquée dans Eveilleurs de l’Aube #1 Remise en Question :
« S’impose alors le constat suivant, pour qui veut ouvrir les yeux : par la consommation de tous ces produits dérivés du pétrole nous communions avec le dieu Or Noir. Non plus entourés de nos semblables les pêcheurs, mais cernés par les con-sot-mateurs lorsque nous remplissons notre caddie au supermarché, en particulier le vendredi, le samedi et le dimanche matin, jours où les Musulmans, les Juifs et les Chrétiens se rendent traditionnellement dans leur temple respectif. Aujourd’hui, ces temples de la consommation sont essentiellement garnis de produits contenant des dérivés du pétrole et ce jusqu’au rayon alimentaire avec ces aliments issus de l’agrochimie, les conservateurs et colorants alimentaires, et des viandes d’animaux dopés. Le tout bien emballé sous film synthétique dans une barquette, elle-aussi issue du pétrole. Or ces nouveaux lieux de culte que sont les temples de la consommation, ne génèrent-ils pas leur profit sur un double principe d’usure et de spéculation, tous deux interdits par les religions du Livre à savoir le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam ?
1° En ne payant le fournisseur qu’à 60, 90 jours ou plus, afin de faire fructifier les recettes placées en banque et en bourse.
2° En investissant leurs recettes dans des actions qui font fluctuer la santé d’autres entreprises, au mépris de l’emploi des hommes qui les constituent.
3° Et en exigeant des fournisseurs qu’ils payent un ticket d’entrée pour chacun de leurs produits référencés, cela relève t-il du racket ou bien de la corruption institutionnalisée ?
– C’est vrai, je ne m’étais jamais posé la question en ces termes… – Ces pratiques des grands groupes commerciaux sont à rapprocher de celles des géants du pétrole, habitués à verser de somptueux pots de vin pour emporter certains marchés d’exploitation. Cela dit, demande à n’importe qui dans la rue s’il refuserait une enveloppe de 1 million d’euros contre l’attribution d’un marché pétrolier relevant de ses compétences ? Ce serait amusant comme sondage… La justice a fait mine de condamner ces pratiques dans « l’affaire Elf », faisant de Loïk Le Floch- Prigent, son PDG au début des années 1990, le bouc-émissaire idéal d’un système de corruption auquel cet homme intègre avait dû se plier contre son gré. Pire encore, avec “l’affaire des Frégates” vendues à Taïwan sont apparues de pharaoniques rétro-commissions versées à certains de nos hommes politiques. Nous pouvons saluer la pugnacité de Christine Deviers Joncourt, cette “survivante”, qui est parvenue à laver son honneur dans ce dossier ayant tout de même causé la mort de vingt personnes, la plupart à Taïwan, parce qu’elles en savaient trop à propos de cette négociation pourrie… » © Salik de Bonnault
Nous vivons aujourd’hui l’ultime combat entre les forces de l’ombre et celles de la lumière et nous avons besoin de femmes de cette trempe démontrant aux hommes que le siège du courage est le coeur, qui lui donne son étymologie.
Cette femme d’exception incarne admirablement la maxime nietzschéenne « Ce qui ne me tue pas me rend plus fort« par son engagement quotidien sur sa chaîne Telegram « Christine Deviers-Joncour Officiel », que je vous recommande chaudement 😉
