Sur la page Telegram de Christine Deviers-Joncour ce jour :
Lisez le dernier paragraphe de « INSILICO La Cité des Abysses » que j’ai écrit en 2012 et totalement prophétique :
.. »En l’espace de quelques jours, Insilico devint ville morte. Les gens égarés, sans plus aucune structure, abandonnés à eux-mêmes, erraient dans la cité sans plus de repères. Comme des animaux à qui on aurait soudain enlevé colliers étrangleurs et chaines. Le gouvernement d’Insilico venait de déclarer forfait. Les ministères furent abandonnés et les archives et documents sans plus attendre détruits dans d’énormes incinérateurs. Dans la hâte les dirigeants bouclèrent leurs valises, et abandonnèrent leurs postes et leurs riches palais en emportant le strict minimum qui pouvait être encore sauvé. Car le changement de comportement de leur maître Laurus Shield les avait profondément déstabilisés. Quelle mouche l’avait piqué ? Mais sans plus aucune protection, contre ce peuple en colère qui grondait déjà dans la cité et commençait à les traquer comme des rats et à enfoncer les portes, la panique s’empara d’eux. Mais bientôt le soleil se leva par dessus les nuages, qui emportés par une douce brise laissaient place à un ciel azur d’où descendait la lumière. Sur la place du Palais du Gouverneur, un homme jeune, haranguait la foule de plus en plus nombreuse. Il disait ceci : « Je suis mon propre maître. Je suis celui qui agit. Je suis celui qui peut changer les choses et créer ma vie comme je l’entends. Je suis ! Et je suis sans peur et sans haine. A nous la libre entreprise appuyée sur l’association volontaire et l’échange, à l’abri de toute tyrannie. C’est la base de notre construction de la liberté dans un monde libre. Créons la Terre Libre ! Apprenons à posséder les fruits de notre labeur et d’en jouir comme bon nous semble et prenons du temps pour promouvoir la liberté. Ensemble imaginons de nouvelles règles faites pour nous et par nous qui excluront et dissuaderont à tout jamais les tyrans et leurs systèmes coercitifs. Peuple d’Insilico, travaillons dès maintenant à retrouver notre véritable identité ! » Silver descendit de la tribune d’un pas assuré, digne et calme, suivi de la foule qui l’entourait et l’entrainait vers les portes du Palais du Gouverneur. Les grilles protégées par la garde en place et les militaires, devant lui s’ouvrirent dans des hourrahs de joie. Derrière lui, émue, se tenait Roxane, les larmes aux yeux. Sa pensée allait vers celle qui manquait à l’appel ce jour et qui avait su se battre pour eux avec ses petits moyens. Son nom était sur toutes les lèvres. Bientôt à l’orient des nuages de poussières se levèrent. Des poings levés et des cris, du sang et des pleurs. Des milliers de morts parmi ces peuples en révolte, immolés, massacrés, abattus comme des chiens. Mais bientôt du nord au sud, d’est en ouest, comme une marée, tous se levèrent ensemble, avec force et pour défendre leur liberté, versèrent leur sang. Des fortunes volatiles comme fumée alors s’évaporèrent. Les places boursières s’effondrèrent, leurs monnaies englouties. Et les rats pathétiques, de toutes parts, avec frénésie, quittèrent le navire, emportant jalousement quelques titres éphémères périmés, pièces ou billets pas plus lourds que du vent. Laurus Shield lui, s’était effacé, plus personne n’en entendit parler. Et mille questions restèrent sans réponse. Un raz de marée humain, le cœur à l’unisson, déferla sur le monde en portant l’espoir à bout de bras. Insilico avait fait école et devenait un état idéal dirigé par de sages « philosophes rois » qui s’appliquaient à mettre en place les meilleures lois possibles afin d’établir un ordre à l’intérieur duquel chaque citoyen puisse prétendre à une existence libre et juste. Plus rien n’arrêterait désormais cette marche pour la liberté, pour l’honneur et pour la vie…. »
www.fnac.com/a17006710/Christine-Deviers-Joncour-In-silico
et sur son site web christinedeviersjoncour.com/
vous aurez droit aux 2 premiers chap lu par l’auteur
Lisez le dernier paragraphe de « INSILICO La Cité des Abysses » que j’ai écrit en 2012 et totalement prophétique :
.. »En l’espace de quelques jours, Insilico devint ville morte. Les gens égarés, sans plus aucune structure, abandonnés à eux-mêmes, erraient dans la cité sans plus de repères. Comme des animaux à qui on aurait soudain enlevé colliers étrangleurs et chaines. Le gouvernement d’Insilico venait de déclarer forfait. Les ministères furent abandonnés et les archives et documents sans plus attendre détruits dans d’énormes incinérateurs. Dans la hâte les dirigeants bouclèrent leurs valises, et abandonnèrent leurs postes et leurs riches palais en emportant le strict minimum qui pouvait être encore sauvé. Car le changement de comportement de leur maître Laurus Shield les avait profondément déstabilisés. Quelle mouche l’avait piqué ? Mais sans plus aucune protection, contre ce peuple en colère qui grondait déjà dans la cité et commençait à les traquer comme des rats et à enfoncer les portes, la panique s’empara d’eux. Mais bientôt le soleil se leva par dessus les nuages, qui emportés par une douce brise laissaient place à un ciel azur d’où descendait la lumière. Sur la place du Palais du Gouverneur, un homme jeune, haranguait la foule de plus en plus nombreuse. Il disait ceci : « Je suis mon propre maître. Je suis celui qui agit. Je suis celui qui peut changer les choses et créer ma vie comme je l’entends. Je suis ! Et je suis sans peur et sans haine. A nous la libre entreprise appuyée sur l’association volontaire et l’échange, à l’abri de toute tyrannie. C’est la base de notre construction de la liberté dans un monde libre. Créons la Terre Libre ! Apprenons à posséder les fruits de notre labeur et d’en jouir comme bon nous semble et prenons du temps pour promouvoir la liberté. Ensemble imaginons de nouvelles règles faites pour nous et par nous qui excluront et dissuaderont à tout jamais les tyrans et leurs systèmes coercitifs. Peuple d’Insilico, travaillons dès maintenant à retrouver notre véritable identité ! » Silver descendit de la tribune d’un pas assuré, digne et calme, suivi de la foule qui l’entourait et l’entrainait vers les portes du Palais du Gouverneur. Les grilles protégées par la garde en place et les militaires, devant lui s’ouvrirent dans des hourrahs de joie. Derrière lui, émue, se tenait Roxane, les larmes aux yeux. Sa pensée allait vers celle qui manquait à l’appel ce jour et qui avait su se battre pour eux avec ses petits moyens. Son nom était sur toutes les lèvres. Bientôt à l’orient des nuages de poussières se levèrent. Des poings levés et des cris, du sang et des pleurs. Des milliers de morts parmi ces peuples en révolte, immolés, massacrés, abattus comme des chiens. Mais bientôt du nord au sud, d’est en ouest, comme une marée, tous se levèrent ensemble, avec force et pour défendre leur liberté, versèrent leur sang. Des fortunes volatiles comme fumée alors s’évaporèrent. Les places boursières s’effondrèrent, leurs monnaies englouties. Et les rats pathétiques, de toutes parts, avec frénésie, quittèrent le navire, emportant jalousement quelques titres éphémères périmés, pièces ou billets pas plus lourds que du vent. Laurus Shield lui, s’était effacé, plus personne n’en entendit parler. Et mille questions restèrent sans réponse. Un raz de marée humain, le cœur à l’unisson, déferla sur le monde en portant l’espoir à bout de bras. Insilico avait fait école et devenait un état idéal dirigé par de sages « philosophes rois » qui s’appliquaient à mettre en place les meilleures lois possibles afin d’établir un ordre à l’intérieur duquel chaque citoyen puisse prétendre à une existence libre et juste. Plus rien n’arrêterait désormais cette marche pour la liberté, pour l’honneur et pour la vie…. »
www.fnac.com/a17006710/Christine-Deviers-Joncour-In-silico
et sur son site web christinedeviersjoncour.com/
vous aurez droit aux 2 premiers chap lu par l’auteur