La face caché des manifestations sur les campus américains

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Ces dernières semaines, plusieurs campus universitaires américains ont été transformés en campements de protestation au nom de la cause palestinienne. Les militants ont occupé des bâtiments en installant des campements. Les manifestants de l’UCLA ont construit des palissades en contreplaqué et en parapluies dans l’attente d’affrontements violents avec la police et/ou des contre-manifestants ; à Columbia, les participants ont tenu des conférences de presse et ont même exigé une « aide humanitaire ».

 

Les financements pourtant ne manquent pas. Tout comme lors du mouvement Black Lives Matter, le mouvement pro-palestinien partage les mêmes organisateurs et méthodes, ainsi que les mêmes sources de financement.

 

Les Étudiants pour la justice en Palestine (SJP), la principale force organisatrice des manifestations, sont financés par un réseau opaque d’ONG et de donateurs privés, dont l’Open Society (OS) de George Soros. Selon un article du New York Post, OS a contribué à hauteur de 300 000 dollars au SJP depuis 2017. Mais le chiffre réel est presque certainement beaucoup plus élevé. Le SJP n’est pas officiellement enregistré comme organisation à but non lucratif et n’est donc pas obligé de publier ses sources de financement. Elle reçoit des dons par l’intermédiaire d’un réseau d’organisations de « sponsors fiscaux », notamment la Fondation Tides et la Campagne américaine pour les droits des Palestiniens, qui parraine également directement les manifestations en versant des paiements aux organisateurs locaux.

 

En effet, le SJP est une organisation de façade sans aucune transparence financière, financée par le même réseau qui finance les cellules Antifa et d’autres mouvements de protestation nationaux de gauche.

 

La protestation contre ce qui se passe contre le peuple palestinien est légitime, mais il est dommage que ces mouvements de protestations se trouvent pris au piège dans un corpus idéologique qui n’a rien à voir avec la question palestinienne. Les demandes d’arrêt du conflit se conjuguent avec des appels à soutenir d’autres conflits étrangers, à prêter attention au changement climatique et à soutenir les causes LGBT.

 

Ce mélange idéologique entraîne une profonde scission dans les sociétés et cela est particulièrement visible aux États-Unis. Ces luttes devraient se concentrer sur une seule chose, la revendication d’une seule voix à la création d’un État palestinien.

 

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Franck Pengam | Fondateur de Géopolitique Profonde

 

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