Un nouvel espoir dans le traitement de certains cancers ?
C’est la promesse d’une étude publiée le 5 juin 2022 dans « The New England Journal of Medicine », étude à laquelle le docteur Andrea Cercek participa activement.
Après l’ivermectine, ce serait au tout du « dostarlimab », un anticorps monoclonal, de rendre moyenâgeux le recours aux chimiothérapies et aux radiothérapies…
Les très prometteurs résultats de cette étude : 100 % de réussite
« Au total, 12 patients [atteints d’un cancer rectal avancé] ont terminé leur traitement par dostarlimab et ont fait l’objet d’un suivi d’au moins 6 mois. Les 12 patients (100 % ; intervalle de confiance à 95 %, 74 à 100) ont présenté une réponse clinique complète, sans signe de tumeur à l’imagerie par résonance magnétique, à la tomographie par émission de positrons au 18F – fluorodésoxyglucose, à l’évaluation endoscopique, au toucher rectal numérique ou biopsie. Au moment de la rédaction de ce rapport, aucun patient n’avait reçu de chimioradiothérapie ou de chirurgie, et aucun cas de progression ou de récidive n’avait été rapporté au cours du suivi (extrêmes 6 à 25 mois). Aucun événement indésirable de grade 3 ou plus n’a été signalé. »
Qu’est-ce que le « dostarlimab » ?
Le « dostarlimab » est cité dans le Vidal pour traiter le cancer de l’endomètre (muqueuse qui tapisse l’utérus), sur le site gouvernemental « Cancer Research UK », il est question du cancer de l’utérus et dans « The New England Journal of Medicine », on cite l’étude dont les patients étaient atteints d’un cancer rectal avancé.
Également connu sous le nom commercial de « Jemperli ® », le dostarlimab appartient à la classe de médicaments appelée « inhibiteurs du point de contrôle immunitaire », et dont les médicaments « bloquent » une protéine nommée « Programmed Death-1 » (« Mort cellulaire programmée »).
Le dostarlimab est un anticorps monoclonal composé de chaînes légères et de chaînes lourdes d’immunoglobulines qui se lient à la protéine PD-1 (« Programmed Death-1 ») sur les lymphocytes T.
L’interaction entre le dostarlimab et cette protéine empêcherait la production du « signal d’inhibition » que les cellules cancéreuses utilisent pour échapper à l’attaque du système immunitaire.
Le dostarlimab est principalement utilisé pour traiter le cancer de l’endomètre (la muqueuse de l’utérus) qui est avancé ou récurrent et qui présente une instabilité microsatellitaire élevée (MSI-H) ou une déficience de réparation des mésappariements (dMMR), des caractéristiques génétiques qui affectent la capacité du cancer à réparer l’ADN endommagé.
En avril 2021, la « Food and Drug Administration » (FDA) des États-Unis, a accordé une « approbation accélérée » au dostarlimab pour le traitement de patients atteints de cancer de l’endomètre et après échec des traitements antérieurs (chimiothérapie et radiothérapies).
En plus de son usage dans le cancer de l’endomètre, le dostarlimab est également étudié pour son potentiel dans le traitement d’autres types de cancers. Les recherches sont en cours pour évaluer son efficacité dans divers contextes oncologiques, y compris le cancer colorectal, le cancer gastrique, et d’autres types de tumeurs solides.
Un anticorps monoclonal en partie humain
Pour la production de dostarlimab, il serait utilisé des cellules d’ovaire de hamster chinois (choisies pour leur capacité à produire des anticorps monoclonaux grâce à la technique de l’ADN recombinant) dans lesquelles il serait inséré un gène humain (ce serait, en l’espèce, celui de la protéine nommée « Programmed Death-1 »).
≈
Une nouvelle porteuse d’espoir donc.
Et n’oublions pas : vive la paix, vive la liberté thérapeutique totale, vive toutes les libertés, et refusons en masse l’Agenda 2030 !