Quant aux angles morts de sa vision macroscopique, ils ne pourra les dépasser qu’en plongeant sous la ligne de flottaison de l’iceberg…
Pour cela il faut du souffle et ce brave garçon manque d’entrainement en apnée à force d’user de simulateur sur écrans.
C’est bien là tout le problème des analystes en chambre/plongeurs en bouteille puisque les plus belles perles de vérités leurs sont interdites, dans la mesure où la pêche en bouteille est illégale afin de laisser leur chance aux enfants de Dame Nature.
En effet, ces perles d’exception sont exclusivement produites par les huitres des grands fonds et jamais remontées à la surface tant les risques sont grands en apnée, ce qui explique pourquoi leur croissance n’est jamais interrompue…
Or, celui qui ose descendre dans les fosses sous-marines « Tabu » manque d’oxygène à la remontée, et si un plongeur en bouteille vient à son secours en lui mettant son détendeur dans la bouche le manque de respect des paliers à la remontée se termine en caisson hyperbare dans le meilleur des cas.
C’est parce que j’en suis à 25 ans de plongée dans les fosses « tabus » de l’Histoire cachée que je sais de quoi je parle,
et des risques qui en découlent …
Aussi longtemps que je n’ai pas de bulle dans le sang, je continue ! 🙂
Mes lecteurs comprennent…
P.S. Lorsque le père du film ethnographique en Afrique Jean Rouch dont je suivais les cours lorsque j’étudiais à l’ EPHE (cinéma ethno in section des Sciences Religieuses à la Sorbonne) nous présenta le film « Tabu » (1931) à la Cinémathèque de Chaillot, il conclut en nous disant « il faut plonger là où c’est interdit » ! 😛
https://www.youtube.com/watch?v=fgphorzeUw0
