Toutefois, bien que fervent lecteur de Morpheus (journal d’avant-garde de Fred Morin et dont le Guetteur de l’Aube reprenait des articles) c’est toujours un plaisir d’en apprendre un peu plus sur l’antique culte à la déesse dont les sociétés matriarcales sont issues, force est de reconnaître que ces systèmes matriarcaux en vigueur en Afrique il y a peu, et encore de nos jours dans le Triangle d’Or d’Extrême Orient ont pour dénominateur commun l’archaïsme qui les caractérise tous continents confondus.
Voici pourquoi :
« Cependant, pour les avoir observé sous différentes latitudes, j’ai le plus grand respect pour les religions de la Nature et je me suis intéressé au chamanisme de longue date. C’est pourquoi, j’ai fait la promotion de ses premiers festivals au début de ce millénaire. Mais j’ai maintenant compris à quel point tout ceci était détourné par les Illuminatis de concert avec la mode New Age. Car ces vampires sataniques savent mieux que quiconque comment capter les énergies, les manipuler et les détourner afin de mieux récupérer l’énergie dissidente des mouvements alternatifs, pour alimenter leur religion synchrétique du Nouvel Ordre Mondial. De sorte que je ne nourris plus ce qui est devenu un égrégore New Age. Par ailleurs, je considère que les religions animistes correspondent à une régression sur le plan civilisationnel. Car cela nous renvoie à la dernière période glaciaire de -30 000 à -10 000, durant la Glaciation de Würm III, du temps des cultes chamaniques dans les grottes de Lascaux ou de Chauvet où se réfugièrent nos ancêtres de l’Âge de Pierre. C’est l’époque où le culte des déesses de la fécondité instituée par les prêtresses était fondé sur la supériorité des femmes parce qu’elles donnaient la vie. Ce qui donna lieu à un mépris des hommes de la part des prêtresses, menant in fine aux abus du matriarcat dominant. – Non, mais tu es sérieux, c’est bien la première fois que j’entends cela ? – Ce n’est pas surprenant car c’est une vérité totalement oubliée, et je dirai même plus, carrément occultée en nos temps de féminisme revanchard triomphant. Je t’explique : une fois que les hommes eurent décidé de boycotter la couche de la prêtresse, après quatre ans celle-ci se retrouva être la seule à ne pas avoir donné la vie alors qu’elle était encore en âge d’enfanter. Ainsi fut-elle dénoncée comme usurpatrice, puisque son pouvoir était fondé sur l’ignorance. Ce qui explique pourquoi les sociétés matriarcales demeurèrent totalement archaïques partout où elles subsistèrent… Juste un exemple : partout dans les pays en dévelopement les femmes aspirent à échapper aux corvées de lessive desquelles les femmes occidentales furent libérées depuis l’invention de la machine à laver, qui comme toutes les innovations techniques relèvent de l’ingéniosité masculine des sociétés patriarcales chrétiennes. Ce qui en dit long sur l’escroquerie du féminisme… sourit Raskate. – Alors qu’en Afrique matriarcale les femmes triment aux champs et sur les marchés, les hommes préfèrent mâcher la noix de cola et se réunir à l’ombre sous l’arbre aux palabres, et ils te disent alors « Les femmes travaillent et les hommes pensent ». Je suis aussi tenté d’ajouter : ce qui leur laisse l’énergie pour honorer leurs multiples épouses qui font pousser les légumes et respectent leur mari chargé de l’approvisionnement en viande par la chasse et de la protection du village avec les autres chefs de famille. »
extrait d’Eveilleurs de l’Aube #1 Remise en Question © Salik de Bonnault
Le 02/04/2024 à 13:53, Salik de Bonnault a écrit :
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