Perso + Nigéria : le crime à l’échelle du monde

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En 1980, suite à la traversée du Sahara je vendais ma Pigeot 404 familiale dans le Nord du Bénin, et après avoir « touristé » par les transports locaux au Togo et Ghana mon amie et moi étions revenue au Bénin, à Cotonou où j’avais acheté les billets de retour en Francs CFA pour décoller de Lagos au Nigéria frontalier, dont le cours très faible du Naira (« monnaie de singe ») permettait de s’offrir un billet beaucoup moins cher qu’au départ de Cotonou.

Je vous fais grâce des péripéties, retard de 24h du à la corruption à l’aéroport qui se faisait sans violence mais très efficace pour vous soutirer la moindre pièce jusqu’à l’embarquement… 😉
Lagos était déjà en 1980 un coupe-gorge où la nuit les flics/bandits montaient des barrages avec planches à clous posées au sol en chicane pour s’assurer de l’arrêt de chaque véhicule dont le chauffeur devait s’acquitter d’un droit de passage.
La mentalité de Lagos se résumait à « Nothing goes faster than a bullet » : Rien ne va plus vite qu’une balle ! 

Telle était la devise d’ Idi Amin Dada, le tyran sanguinaire de l’Ouganda de sinistre mémoire pour avoir ruiné son pays.
C’est pourquoi tout homme d’affaire béninois s’il n’avait pas achevé ses négociations avant le coucher du soleil reprenait un taxi depuis Lagos pour le ramener à la frontière du Bénin voisin où passer la nuit, avant de retourner conclure ses affaires à Lagos…
😉

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